LE MUSEE D'ART ET D'INDUSTRIE DE ROUBAIX piscine LES COLLECTIONS DU MUSÉE Etablissement Delerue à Roubaix Les plongeurs, Dessin textile, XXème siècle Mine de Plomb et crayons de couleurs sur papier calque donation Jacques Dekure en 1992 Photo : Arnaud Loubry J.(Eabdot) d'après Patou Vase Aubert, 1923 Porcelaine de Sèvres Envoi de la Manufacture Nationale de Sèvres cri 1926 Photo : Arnaud Loubry Teruaki Ohashi Hannang chair , 1985 Acier laqué argent et tissus Depôt du Fonds National d'Art contemporain en 1995 Photo : Arnaud Loubry Jusqu'en 1940, le Musée de Roubaix était installé dans le bâtiment de façade de l'Ecole d'ingénieurs textiles. Fermé au début de la seconde guerre mondiale, il n'avait jamais été rouvert au public. Une exceptîonnelle collection d'Arts Appliqués compte plusieurs centaines de milliers de références : dessins textiles, pieces de mobilier, tapis, céramiques de Sèvres, objets d'art et surtout un très riche fonds textile (8 000 livres d'échantillons et 50 000 pièces de tissu d'habillement et d'ameublement). Autour d'une réunion de dessins textiles, on évoque l'importance de la création artistique dans le processus d'invention de motifs pour le tissu. Les pièces de mobilier, les tapis, les tissus d'ameublement et les objets d'art constituent la collection d'art décoratif. On y remarquera tout particulièrement les créations de Picasso pour Madoura, des vitraux et l'ai-norce d'un fonds design notamnient grâce aux importants dépôts du Fonds National d'Art Contemporain. Les relations entre le textile et la mode sont décrites grâce à une collection en cours de constitution qui fait la part belle aux créateurs contemporains et à leur intervention dans l'univers du prët-à-porter dont Roubaix est un centre international de distribution grâce à la concentration de centrales de vente par correspondance. Une affirmation de l'âme textile de la ville Cette présentation le portrait d'une cité industrielle tend à faire bâtie aux xixe et xx, siècles. Les firmes nées à Roubaix, les flux migratoires à l'origine de l'explosion démographique (8 000 habitants en 1800 - 125 000 en 1914), la vie associative, les figures politiques et industrielles y sont évoqués. Pablo Picasso - 1881-1973 Gros oiseau visage noir, 1957 Céramique édition Madoura Dépôt du Fonds National d'Art contemporain en 1995 Photo : Arnaud Loubry Koji Tatsuno Robe Lin, cire Commande du musee en 1995 avec le soutien de l' Association Generale des Producteurs de Lin Photo : Arnaud Loubry Élisabeth de Senneville Chaussure polssoil, 1984 Plastique Don de L'auteur en 1994 Photo : Arnaud Loubry Il s'implante sur le site de l'ancienne piscine municipale - un exceptionnel bâtiment art-déco - construite entre 1927 et 1932 par l'architecte lillois Albert Baert à l'initiative du maire Jean Lebas, Aujourd'hui inscrite au patrimoine du xx siècle, cette piscine offrait à la population de Roubaix un service sportif et hygiénique de grande qualité, doté d'un fonctionnement social innovant qui présentait l'image d'une équipe municipale issue du monde ouvrier et capable de promouvoir des projets d'exception et de prestige. Fermée depuis 1985, pour des raisons de sécurité, La Piscine, reconvertie par l'architecte JeanPaul Philippon, abritera dès l'automne prochain, sur son site exceptionnel, le Musée d'Art et d'industrie de Roubaix. Le Musée est implanté depuis l'automne 2001 sur le site de l'ancienne piscine municipale qui est un exceptionnel bâtiment art-déco. Cette piscine fut construite entre 1927 et 1932 par l'architecte Albert Baert à l'initiative du maire de l'époque, Jean Lebas. Aujourd'hui inscrite au patrimoine du XX siècle, cette piscine offrait à la population de Roubaix un service sportif et hygiénique de grande qualité. Fermée depuis 1985, pour des raisons de sécurité. La Piscine, reconvertie par l'architecte Jean-Paul Philippon, abrite maintenant, sur son site exceptionnel, le Musée d'Art et d'industrie de Roubaix. LA PLUS BELLE PISCINE DE FRANCE : ROUBAIX Un musée qui est à lui-même son chef-d'œuvre. Les visiteurs sont catégoriques : c'est un lieu « magique » que cette splendide piscine Art déco construite dans les années 1930 quand Roubaix était encore la capitale glorieuse du peignage et du délainage. Restaurée de fond en comble et rendue à sa splendeur passée, la Piscine abrite désormais une collection exceptionnelle d'arts appliqués à l'industrie. La Piscine, fait une pirouette très arts-éco pour intégrer la culture dans la société Cette ancienne piscine est restée une piscine. Elle est la pièce maîtresse de la mise en valeur du centre historique de Roubaix. A elle seule l'histoire de La piscine est exemplaire. Roubaix est une ville industrielle, qui doit sa puissance à quelques grandes familles d'entrepreneurs industriels, mais aussi à une tradition ouvrière et syndicale toujours active. Ce double aspect de fierté industrielle teintée de paternalisme et de culture populaire tenace donne sa personnalité à la ville et à son nouveau musée. En 1922, la municipalité charge l'architecte Albert Baert (qui a déjà fait ses preuves avec les Bains Dunkerquois) de construire la plus belle piscine de France. L'ambitieux projet aboutit en 1932, traversant toutes les difficultés financières. C'est le triomphe de l'architecture hygiéniste ("un esprit sain dans un corps sain") et de l'effervescence décorative des années trente. Un palais pour le peuple d'un style composite unissant pour le meilleur des apports byzantins et mauresques à la splendeur décadente de vitraux, d'émaux baindaires et de mosaïques. Une réussite fabuleuse qui fait de ce bâtiment - à la fois piscine sportive et établissement public de bains-douches - un actif centre de vie et un lieu de rencontre ludique. Outre le magnifique bassin en céramique de la piscine, le bâtiment comprenait également un jardin, des baignoires réparties en petites cellules sur deux étages, mais aussi un salon de coiffure, de manucure et de pédicure, des bains de vapeur et une laverie industrielle Hélas, les équipements sportifs résistent mal aux outrages du temps, aux exigences techniques et à la surenchère des normes de sécurité. La piscine est fermée en 1985. Mais il n'est pas question de démolir cet ensemble cher au cœur des Roubaisiens. En 1990, le Conseil municipal et la Direction des musées de France se mettent d'accord sur le projet un musée dans le bain. Un concours international est lancé. Le jury choisit la proposition de Jean-Paul Philippon. Respectueux de "I'âme du site", il y déploie avec tact les collections d'art et d'histoire, qui rendent justice à toutes les composantes de l'histoire mouvementée de la Région. Les travaux s'échelonnent de janvier 1998 à la fin de l'automne 2001. Aujourd'hui, le visiteur ne peut que se féliciter du choix du jury et de la clairvoyance du concept "un musée dans le bain".